En conseil des ministres, mercredi 03 septembre 2025, le gouvernement a annoncé la mise en place d’un plan stratégique pour former 3.000 apprenants d’ici 2030. Une thérapie qui adresse le chômage des jeunes.
Bidosssessi WANOU
Après le succès d’une phase pilote en octobre 2022, qui a vu la première formation au métier d’entrepreneur agricole à l’Institut universitaire d’Enseignement professionnel des métiers de l’agriculture de Djougou, le gouvernement adopte un modèle pédagogique innovant, axé sur la professionnalisation. Ce modèle, testé et validé, ouvre la voie à une extension à grande échelle.
Le diagnostic réalisé sur les besoins du marché de l’emploi et l’offre actuelle de formation a servi de base à l’élaboration d’un plan stratégique ambitieux. Ce plan s’inscrit en parfaite cohérence avec la stratégie nationale de l’Enseignement et de la Formation techniques et professionnels (EFTP).
Il prévoit la création de sept nouveaux instituts spécialisés couvrant au moins huit secteurs économiques jugés prioritaires. L’objectif est d’accueillir, d’ici à 2030, trois mille (3.000) apprenants en formation diplômante. En complément, des filières de formation qualifiante courte et de spécialisation, ainsi que des programmes de formation continue, viendront renforcer le dispositif afin de répondre à la diversité des profils et des besoins.
Pour garantir la réussite de cette réforme, le Conseil des ministres a validé le plan stratégique et son cadre programmatique. Celui-ci repose sur trois orientations stratégiques, trois objectifs stratégiques et sept axes stratégiques, traduits en trois grands programmes. L’ensemble vise à doter le pays d’un capital humain qualifié, capable d’innover et de répondre aux défis de la modernisation agricole et du développement économique.
Avec ce projet, le Bénin maintient son engagement pour l’éducation professionnelle, gage de développement, en misant sur la jeunesse et les métiers porteurs.